Jardin médicinal : par où commencer?

Se soigner avec les plantes, c’est un art ancestral. 

Mon arrière-grand-mère, dans le Kamouraska, soignait le village avec ses herbes. Tout Saint-Pascal venait la voir pour ses petits et gros bobos.

Ce genre de savoir était beaucoup plus courant à l’époque… et notre rapport à la médication était pas mal différent.

Pourtant, en se soignant plus naturellement, on reconnecte avec notre corps et nos besoins fondamentaux. On renoue avec un rythme beaucoup plus adapté à notre bien-être.

La médication conventionnelle a bien des avantages, on ne dit pas le contraire! Mais en même temps, elle nous fait oublier que notre corps n’est pas juste une machine. Les humains côtoient les plantes depuis toujours et on ne peut pas tromper en affirmant qu’elles ont permis aux humains d’évoluer.


Se tourner vers l’herboristerie, ce n’est pas nier les progrès de la science médicale. C’est se réapproprier sa santé au quotidien.

 

Voici 5 plantes médicinales pour un jardin d’herboristerie.

calendule (1)
millepertuis (1)
sauge
partenelle
camomille
Calendule

La calendule (Calendula officinalis)

Pour une peau douce et hydratée, la calendule est une référence. On en fait une huile macérée pour utiliser telle quelle sur la peau sèche ou pour intégrer à ses crèmes et lotions. En plus d’être un excellent émollient pour la peau, elle peut aussi réduire l’apparence des cicatrices. En usage interne, elle soulage les inflammations digestives.

La calendule est très agréable à cultiver et peut être très productive. Si on cueille les fleurs, elle produit longtemps dans l’été.

Préfère les lieux ensoleillés. En pot ou en pleine terre.
Annuelle

Le millepertuis (Hypericum perforatum)

Un petit coup de blues en automne? Le millepertuis pourrait t’aider. Connu pour aider à réguler l’humeur, il te soutient pour passer au travers des périodes plus difficiles (attention, peut interagir avec les médicaments antidépresseurs).

La plante forme un petit buisson facile à cultiver qui produit de jolies fleurs jaunes dès la Saint-Jean. En nature, on le retrouve souvent dans les lieux pauvres et incultes.

Préfère les lieux ensoleillés. En pot ou en pleine terre.
Rustique jusqu’en zone 3.

La sauge (Salvia officinalis)

Herbe aromatique ou médicinale? Les deux! La sauge est reconnue pour ses bénéfices sur le système respiratoire. Elle aide à soulager la toux et les maux de gorge et peut alléger l’asthme.

La sauge n’est pas une plante très demandante. Elle produit de belles fleurs mauves.

Préfère les lieux ensoleillés mais tolère la mi-ombre. En pot ou en pleine terre.
Rustique jusqu’en zone 3.

La camomille allemande (Matricaria recutita)

Qui n’a jamais entendu parler de la camomille? Apaisante, elle est souvent recommandée le soir. Elle fait aussi des merveilles pour supporter la digestion.

La camomille est une petite plante aux feuilles délicates. Sa floraison est abondante, d’autant plus si on cueille les fleurs, mais relativement brève. Elle se ressème facilement d’elle même.

Préfère les lieux ensoleillés. En pleine terre ou en pot.
Annuelle

La partenelle (Tanacetum parthenium)

On l’appelle aussi grande camomille, et en la voyant on comprend vite pourquoi. La partenelle est réputée soulager maux de tête et migraines. Prise avant de manger, son amertume prépare efficacement à la digestion.

La partenelle est assez décorative au jardin. Elle produit de nombreuses fleurs blanches au cœur jaune, en continu jusqu’à la fin de l’été.

Préfère les lieux ensoleillés mais tolère la mi-ombre. Peut aller en pot mais ira mieux en pleine terre.
Rustique jusqu’en zone 5.


Pas facile de se limiter à ces plantes! Envie d’explorer plus avant le merveilleux monde de l’herboristerie? Pour être bien accompagnée, consulte une herboriste accréditée.


Ce genre de contenu te parle? Reste en contact :