5 plantes médicinales pour les pollinisateurs

On a parlé des polluants qui se retrouvent dans le nectar des fleurs sauvages et qui empoisonnent les pollinisateurs comme les abeilles, les papillons et d’autres insectes bénéfiques. Sacré constat…

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut facilement agir en offrant aux insectes plus de sources saines de nourriture, en l’occurrence des plantes nectarifères.

Que ce soit dans une cour arrière, cour avant, balcon, carré d’arbre ou plate-bande ou potager, c’est un bon endroit pour une plante nectarifère!

Voici 5 plantes médicinales bénéfiques pour les pollinisateurs.

calendule (1)
millepertuis (1)
sauge
partenelle
camomille
Calendule

L’achillée millefeuille (Achillea millefolium)

Donnons à notre préférée l’honneur de commencer cette liste. L’achillée, l’herbe à dinde, est indigène au Québec. Elle fleurit en continu et ne nécessite pas de soins particulier, outre une coupe des tiges mortes tard en automne ou au printemps. Elle se ressème facilement et se répand par rhizome, ce qui fait qu’elle peut occuper une belle surface après quelques années. Elle attire une variété de pollinisateurs: abeilles sauvages, papillons et syrphes, entres autres.

Préfère les lieux ensoleillés. En pot ou en pleine terre.
Floraison juin-septembre.
Rustique jusqu’en zone 2

La lavande (Lanvadula angustifolia)

Considérant ses origines méditerranéennes, la lavande est plus facile à cultiver qu’on ne le pense. Véritable plaisir pour les sens, la lavande forme un arbrisseau vivace bleuté dont les feuilles autant que les fleurs exhalent un délicieux parfum. Les insectes apprécient son riche nectar. Dans la région de Montréal et ses environs, la lavande peut passer l’hiver sans trop de problème en pleine terre (enterrer le pot au besoin).

Préfère les lieux ensoleillés. En pot ou en pleine terre.
Floraison fin juin-août.
La rusticité varie selon les cultivars. Notre variété est rustique jusqu’en zone 5.

Le thym (Thymus vulgaris)

Lorsqu’on le laisse fleurir, le thym produit des petites fleurs mauves. Bien que discrètes, ces fleurs sont d’un grand intérêt pour les insectes qui cherchent du nectar. Sa floraison est continue, ce qui est d’autant plus bénéfique.

Préfère les lieux ensoleillés mais tolère la mi-ombre. En pot ou en pleine terre.
Floraison juin-septembre.
Rustique jusqu’en zone 3.

L’aunée (Inula helenium)

La grande aunée impressionne par sa haute taille (jusqu’à 2m) et ses fleurs ensoleillées. Elle est facile à cultiver et trouve sa place en arrière-plan du potager ou de la plate-bande.

Préfère les lieux ensoleillés. En pleine terre.
Floraison août-septembre.
Rustique jusqu’en zone 4.

La monarde (Monarda dydima et M. fistulosa)

Un véritable fleur d’artifice floral! Le monardes sont généreuses en nectar et attirent abeilles, bourdons, papillons et même les colibris. La monarde sauvage (M. fistulosa) est indigène au Québec.

Floraison juillet-août
Préfère les lieux ensoleillés mais tolère la mi-ombre. En pleine terre.
Rustique jusqu’en zone 3.


Évidemment on pourrait en nommer plein d’autres! Mais on va s’arrêter là pour aujourd’hui.

Pour plus d’inspiration pour soutenir les pollinisateurs dans ton jardin, consulte notre catalogue 2025.


Ce genre de contenu te parle? Reste en contact :